jeudi 14 février 2013

L'affaire Mohammed Al Dura


Au mois de septembre 2000, lors d'un échange de feu entre l'armée israélienne et des palestiniens, des images difficiles ont été filmées à propos du jeune Mohammed Al Dura et de son père. Sous les balles, le père demandait un arrêt des tirs, tandis que son enfant tentait de se protéger sur ses genoux.

Quelques instants plus tard, on aperçoit le jeune Mohammed et une voix qui crie : "L'enfant et mort ! L'enfant est mort !" Que s'est-il passé exactement ce jour-là ?

Pour le journaliste d'Antenne 2 - Charles Enderlin - le doute n'existe pas : ce sont les tirs de l'armée israélienne qui ont tué l'enfant. Selon Philippe Karsenty, il s'agit plutôt d'une imposture : l'enfant n'a jamais été tué, les tirs provenaient des Palestiniens et le tout devait servir à démontrer l'agression israélienne. Ni Charles Enderlin, ni Philippe Karsenty n'étaient sur les lieux de l'incident. Comment savoir ce qui s'est passé réellement ?

Le documentaire (en deux parties) présenté ci-dessous dresse le tableau des points obscurs de cette affaire. Sans prendre position, ses auteurs relèvent les contradictions que nous pouvons apprécier à leur juste valeur. Il est important de regarder ce documentaire afin de se faire une idée précise de l'affaire.





En résumé, les questions les plus importantes à se poser sont les suivantes :
  1. Des examens ont prouvé que les tirs d'armes qui sont censés avoir tué le petit Mohammed ne pouvaient pas provenir du côté israélien. Dans ce cas, de quel côté provenaient-ils ?
  2. L'enfant - après avoir été déclaré mort - semble avoir bougé tout seul de place à plusieurs reprises. Comment cela fut-il possible ?
  3. Des images tournée quelques secondes après le drame ne montrent aucune trace de sang à l'endroit où l'enfant aurait été tué. Plus tard, lorsque les journalistes furent invités pour filmer les lieux, on aperçoit une grosse flaque de sang. D'où venait-elle ?
  4. Que signifient les différentes scènes dans lesquelles on voit des Palestiniens soit-disant blessés, mais qui selon toutes probabilités semblent avoir joué la comédie ?
  5. Que faisaient tous les spectateurs que l'on aperçoit sur les lieux et qui n'ont manifestement pas l'attitude de personnes en situation de danger - prises sous le feu israélien - mais plutôt celle d'individu qui assistent à un tournage de film ?
  6. Que signifie le signe "deux" que fait avec une main le caméraman palestinien et qui semble indiquer qu'il s'agit de la deuxième prise de vue, comme le font les caméramen lors d'un tournage d'un film ?

Nous n'avons pas les réponses à ces questions. De nombreux journalistes (danois, allemands, israéliens...) doutent sérieusement de la véracité de la version palestinienne. Le caméraman palestinien lui-même affirme que l'enfant n'a pas été tué. Alors ?

(On pourra consulter avec intérêt le résumé de l'affaire sur Wikipedia.) 

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